L’Euro 2024 a touché à sa fin dimanche soir, avec la victoire de l’Espagne, meilleure équipe du tournoi, face à l’Angleterre. Logiquement, on retrouve de nombreux Espagnols dans l’équipe type que nous avons concoctée.
L’Espagne a donc soulevé le trophée aux dépens de l’Angleterre dimanche soir. La victoire du football, pour beaucoup, tant la sélection espagnole a été la plus enthousiasmante à regarder tout au long du tournoi. Des idées de jeu claires, de la technique, des ailiers percutants, de la verticalité et de la vitesse, un cocktail qui a grisé les spectateurs et qui a enivré la Croatie, l’Italie, l’Albanie, la Géorgie, l’Allemagne, la France et l’Angleterre. Logiquement, au moment de bâtir notre équipe-type du tournoi, ce sont bien les hommes de Luis de la Fuente qui sont majoritaires. Mais pas dans les cages, malgré les très bonnes prestations d’Unai Simon.
Nous avons choisi de mettre en avant Giorgi Mamardashvili, le portier géorgien, auteur de parades fabuleuses tout au long du tournoi, et notamment contre l’Espagne. La Géorgie a tenu tête à la Roja pendant quasiment une mi-temps, après avoir réussi l’exploit de sortir des poules, et le gardien qui évolue à Valence aura joué un grand rôle. En défense, nous proposons une charnière Stones-Laporte. Le premier aura tenu la baraque avec l’Angleterre, aux côtés de l’inexpérimenté, mais solide Guéhi. Le second a prouvé qu’il était devenu le taulier de la défense espagnole, annoncé comme un point faible et finalement au rendez-vous du tournoi. Côté gauche, saluons le bon Euro de Marc Cucurella, décrié à Chelsea, qui a su fermer la boutique dans son couloir malgré de sacrés clients face à lui. Et il se souviendra longtemps de sa passe décisive pour le but vainqueur d’Oyarzabal contre l’Angleterre.
Koundé sauve l’honneur de la France
Seul Français de ce onze, Jules Koundé a mérité sa place. Personne ne l’attendait à un tel niveau, et il a définitivement réglé le débat sur le poste de latéral droit en équipe de France. Dynamique, extrêmement solide dans les duels, et même intéressant offensivement, il s’est transformé en un pilier de la défense française. Dans l’entrejeu, pas de surprise, avec la présence de Rodri, désigné meilleur joueur de l’Euro par l’UEFA. Pour l’accompagner, nous avons privilégié deux profils offensifs. Son partenaire en sélection (et peut-être bientôt en club) Dani Olmo, qui a relayé plus qu’efficacement Pedri. Dani Olmo termine la compétition avec 3 buts et 2 passes décisives. Le troisième larron de l’entrejeu est allemand, et se nomme Jamal Musiala. Il incarne l’avenir de la Nationalmannschaft, mais déjà son présent, avec ses fulgurances et sa capacité à briller dans les petits espaces.
Devant, comment ne pas mettre le duo qui a mis tout le monde d’accord durant la compétition ? À gauche, Nico Williams, révélation de la compétition, avec 2 buts et 1 passe décisive. À droite Lamine Yamal, qui a confirmé à 17 ans seulement qu’il avait une stature internationale. Il a été désigné meilleur jeune joueur du tournoi par l’UEFA, et repart également avec le trophée du plus beau but, celui inscrit face à la France. Et alors, qui sera le buteur de cette équipe ? Les numéros 9 n’ont pas vraiment brillé dans cette compétition. Harry Kane est bien à 3 buts, mais il n’a pas laissé une grande impression. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi George Mikautadze, auteur lui aussi de buts, et intéressant dans le jeu avec la Géorgie, où son duo avec Kvaratskhelia a causé bien des soucis aux défenseurs adverses. À vos avis !
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