Après la demi-finale de Copa América entre l’Uruguay et la Colombie, un stade de foot a de nouveau été le théâtre de violences. Il faut se rendre au Brésil cette fois, en deuxième division régionale où la défaite de Grêmio Anapolis contre Centro Oeste (2-1) a mal tourné. Des incidents ont débuté avec les supporters. Sous pression et sans doute dépassé par les événements, un policier chargé de la sécurité a menacé les joueurs qui s’approchaient des tribunes, avant de tirer au flash-ball sur Ramon Souza, le portier de Grêmio Anapolis, qui se trouvait à 2 mètres de lui seulement. Les images ont été captées depuis les tribunes. Le gardien a très vite été pris en charge et conduit à l’hôpital pour être hospitalisé en urgence. Il est durement touché à la jambe gauche mais dans un état stable, indique les médias surplace. Il ne devrait pas subir d’amputation.
«C’est un acte horrible, incroyable et criminel de la part de quelqu’un qui devrait se soucier de la sécurité et de l’intégrité des personnes présentes au stade. Il s’agit d’un acte violent, sale et horrible contre l’un de nos joueurs, qui ne sera jamais oublié. Le club informe qu’il prendra les mesures appropriées, pour que le responsable soit puni et que justice soit rendue, afin que cet acte criminel ne reste pas impuni», écrit le club dans un communiqué. Le ministère des Sports a également réagi, apportant son soutien à la victime et promettant une enquête «rigoureuse et transparente».
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